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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 22:56

Les effets de l’huile de CBD sur le rhumatisme.

Le rhumatisme est une affection très embêtante qui touche les articulations, muscles et les tendons. Malheureusement, les médicaments qui sont prescrits n’ont pas pour tout le monde l’effet souhaité. En outre, ils provoquent souvent des effets secondaires désagréables tels que hémorragie gastrique ou l’augmentation de la tension artérielle. Or, il s’avère que l’huile de CDB a un effet positif pour beaucoup de patients souffrant de rhumatisme et que ces patients n’observent pas ou presque pas d’effets secondaires.

Si vous êtes l’un des malheureux pour qui les médicaments n’ont pas l’effet voulu, ou vous avez été obligé d’arrêter les médicaments à cause des effets secondaires désagréables, il y a encore de l’espoir pour vous. Des études ont montré que la CDB a un effet de soulagement de la douleur. Des dizaines de patients atteints de rhumatisme ont indiqué que cela réduit la douleur considérablement et que l’huile de CDB a rendu leur vie plus supportable. Des patients de rhumatismes ont à cause de la douleur souvent des problèmes d’insomnie, et quand on est fatigué, la douleur est souvent encore plus intense. L’huile de CDB peut également avoir un effet positif sur les problèmes de sommeil, ce qui fait que la douleur pendant la nuit et pendant la journée peut diminuer.

Regardez la vidéo ci-dessous de Wayne. Wayne souffre d’une polyarthrite rhumatoïde lourd, ce qui limite sa vie réellement. Il a découvert l’huile de CBD il y a quelques mois et il raconte ses expériences:

https://www.youtube.com/watch?time_continue=20&v=93Qa660PIfU

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brigitendress - dans NATUROPATHIE
5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 22:47

L’huile de CBD peut rendre la vie plus supportable pour les patients atteints de la fibromyalgie.

La fibromyalgie est une maladie chronique dont les principaux symptômes sont la douleur et la rigidité musculaire. Malheureusement, ça ne s’arrête pas là, parce que la raideur et la douleur sont souvent accompagnées de, entre autres, la fatigue, l’anxiété, les allergies, les problèmes de mémoire, la dépression, etc. Le problème est qu’à l’heure actuelle, les scientifiques n'ont toujours pas trouvé de cause pour la maladie, de sorte qu’elle est souvent difficile à traiter. LE médicament miracle n’a pas encore été découvert, mais il y a de plus en plus de patients atteints de fibromyalgie qui indiquent que l’huile CBD est leur remède miracle.

L’huile CBD et la fibromyalgie.

On sait depuis longtemps que la CBD a un effet de soulagement de la douleur. Ceci a mis un groupe de chercheurs à réfléchir et à étudier les effets de la CDB sur la fibromyalgie. Les résultats de l’étude ont montré que les sujets sentaient moins de rigidité, de sorte qu’ils puissent mieux se détendre.

Expériences huile de chanvre CBD et la fibromyalgie.

Regardez l’histoire d’Emma, une femme dans la vingtaine qui souffre depuis des années de la fibromyalgie. Elle dit que l’huile de CDB est une grande aide pour elle. L’huile réduit sa douleur de façon spectaculaire et sa mobilité augmente d’une manière positive.
https://youtu.be/-psQeChhBTI

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brigitendress - dans NATUROPATHIE
5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 22:43

Qu'est-ce que le CBD?

Le CBD est une molécule présente dans le chanvre qui a de multiples vertues thérapeutiques. En médecine chinoise , le chanvre est utilisé depuis des milliers d’années pour guérir de nombreuses maladies.

1) SOULAGE DOULEUR ET INFLAMMATION
Alors que la recherche sur le CBD a significativement progressé au cours des années récentes, une étude de 2012 publiée dans le Journal of Experimental Medicine a trouvé que le CBD supprimait la douleur inflammatoire chronique chez les rongeurs. Dans leurs témoignages, de nombreux consommateurs de chanvre médical suggèrent que la prise de compléments alimentaires au CBD est essentielle pour réduire les symptômes inflammatoires associés à la douleur chronique.
Le CBD aide à faciliter la médiation de la douleur par le système endocannabinoïde humain. Les cannabinoïdes s’attachent aux récepteurs et stimulent des réponses dans différentes zones du corps, ce qui encourage une multitude de retours neurologiques positifs. Il existe des preuves montrant que le CBD se lie aux récepteurs CB1 et produit des effets analgésiques.

2) TOCS ET TSPT
Le CBD semble prometteur pour atténuer les symptômes de l’anxiété associés à deux troubles anxieux prévalents : le Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) et les Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOCs). Des recherches liant le TSPT à une carence d’anandamide dans le système endocannabinoïde humain montrent une relation bénéfique entre les cannabinoïdes sur les symptômes des troubles anxieux, comme l’anxiété sociale. Des patients atteints de TOCs voient leurs compulsions physiques et mentales diminuer en ingérant des variétés riches en CBD et dénués de THC.

3) ANTIPSYCHOTIQUE
En plus des troubles anxieux, le CBD a un potentiel d’action antipsychotique. Des éléments suggèrent que le cannabidiol aide les patients atteints de schizophrénie et d’autres troubles mentaux, dont le trouble bipolaire.

4) ANTI VOMISSEMENTS/NAUSÉE
Une des pires sensations qu’on puisse ressentir quand on essaye de vaquer à ses occupations quotidiennes est celle d’une nausée envahissante, ou pire, de vomissements. Mais ne craignez rien, les huiles de CBD se transportent facilement et peuvent efficacement traiter les symptômes de la nausée. Ingérer de l’huile de CBD est doux pour l’estomac et ne contient pas la texture crayeuse ou le goût désagréable des antacides ou du bismuth.
Une étude de 2012 publiée dans le British Journal of Pharmacology a confirmé que le CBD encourageait des effets anti-nausée et antiémétiques.

5) ANTI-CONVULSIF
Récemment, il y a eu beaucoup de choses écrites sur des éléments indiquant que le CBD pouvait être utilisé comme un puissant anti-convulsif. Les données semblent particulièrement prometteuses dans le traitement d’enfants souffrant de différentes formes d’épilepsie, dont le Syndrome de Dravet. Dans de nombreux témoignages, des progrès incroyables ont été faits par des patients ayant consommé des variétés de cannabis riches en CBD pour réduire les crises.
Une petite fille de six ans appelée Charlotte Figi subissait une quantité handicapante de crises épileptiques tous les jours – environ 1200. Ses parents désespérés ont décidé d’essayer le cannabidiol. Le résultat ? Charlotte n’a maintenant plus que trois crises par mois. Cela peut sembler être miraculeux, mais il existe de nombreuses autres histoires similaires dans le monde entier !

6) ACNÉ
Si vous passez dans le rayon soin de la peau de votre magasin diététique local, il y a de fortes chances pour que vous tombiez sur un produit de soin de la peau à base de chanvre. Le chanvre et le CBD contiennent des bienfaits anti-inflammatoires naturels qui contribuent à inhiber la synthèse des lipides. Le CBD agit sur les glandes sébacées de l’humain et semble produire une « trinité » de réponses cellulaires anti-acné qui pourraient être utilisées afin de réduire totalement la prévalence et les effets de l’acné. Ceci inclut la capacité du CBD à réduire naturellement la prolifération des cellules.

7) ÉNERGIE
Même si le CBD est connu pour ses effets calmants sur les consommateurs, il favorise aussi une sensation d’énergie retrouvée et une absence de mollesse. C’est dû au fait que le CBD renforce les cellules du corps humain et contribue à une régénération correcte. De plus, le CBD est un antioxydant qui encourage une sensation d’éveil, non inhibé par la présence de radicaux libres. Une étude publiée en 2008 note comment le cannabidiol a des propriétés antioxydantes plus puissantes que les Vitamines C et E.

8) ANTI-TUMEUR/CANCER
Une des zones les plus prometteuses de l’efficacité du CBD est dans la réduction des tumeurs et dans l’inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. Les cannabinoïdes se lient aux récepteurs du système endocannabinoïde pour empêcher la métastase des tumeurs, ce qui inhibe la croissance des tumeurs et limite la migration des cellules cancéreuses.
Les applications potentielles du chanvre pour les patients du cancer ont été notées depuis longtemps. Surtout pour les patients traités à la chimiothérapie, le chanvre est un moyen efficace pour réduire la douleur et les vomissements.

9) LÉGAL : PAS BESOIN DE PRESCRIPTION
Alors qu’il peut être difficile d’obtenir et de gérer des médicaments sur ordonnance, le CBD est légal dans la plupart des pays européens sous forme d’huiles de CBD, de crèmes à application locale et autres. Au lieu de faire la queue à la pharmacie en regardant votre montre, commandez simplement vos produits en ligne. Les huiles de CBD sont faciles à ingérer et permettent un dosage précis, tant que l’huile a été bien purifiée et ne contient pas de produits chimiques. Les huiles de CBD sont produites par extraction.

En plus des 10 bienfaits du CBD listés plus haut, il existe bien d’autres zones qui sont explorées par des chercheurs afin de déterminer l’ensemble des effets thérapeutiques du cannabidiol sur les patients.

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brigitendress - dans NATUROPATHIE
22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 16:56

LE FLUOR : UNE ARME CHIMIQUE
L’imposture des dentifrices au fluor

Le FLUORURE DE SODIUM est connu depuis longtemps en tant que répressif majeur des fonctions intellectuelles. Ce poison est pourtant ajouté à la plupart des dentifrices et des réserves d'eau de robinet. D’ailleurs je défie quiconque de trouver dans une grande surface un seul dentifrice qui ne se vante pas de contenir du fluor.
C’est devenu LA référence à laquelle sont ralliés 90 à 95% des français. A savoir en outre que c’est un ingrédient de base commun aux médicaments psychiatriques, hypnotiques et anesthésiques ainsi qu’aux gaz neurotoxiques. En particulier, c'est l'un des composants du Prozac et du gaz Sarin, qui fut employé au Japon dans la fameuse attaque du métro. Et c’est cela que les enfants avalent à petites doses chaque jour en se lavant les dents.

De nombreuses preuves scientifiques indépendantes ont montré que le fluor provoque à la longue des troubles mentaux variés rendant les gens dociles et serviles, quelquefois carrément stupides, en plus de diminuer la longévité et d'endommager la structure osseuse. Dans toutes les villes des USA, l’augmentation de la teneur de l’eau potable en fluor a correspondu à une augmentation de la mortalité par cancer du foie, cancer des os, et tumeurs des cellules squameuses de la bouche.
Autres méfaits : convulsions, os douloureux, éruptions cutanées, problèmes gastro-intestinaux, nausées et vomissements.

La première utilisation du fluor dans l'eau potable date des camps de concentration NAZIS, grâce à la I.G. Farben, société pharmaceutique géante notoire. C'est elle qui dirigeait des camps comme Auschwitz. Elle existe encore, et fait partie intégrante de la compagnie allemande BAYER. Quelqu'un penserait-t-il que les nazis firent cela parce qu'ils se sentaient concernés par la santé des dents de leurs prisonniers ? En fait, cette fluorisation massive des réserves d'eau du camp servait à stériliser les prisonniers et à les abrutir pour s'assurer de leur docilité.

Le chimiste Charles Perkins dit que des doses répétées de fluor, en quantité infinitésimale, réduisent les possibilités d'un individu à résister à la domination, en empoisonnant lentement, par narcotisme, une partie précise de son cerveau, le soumettant ainsi à la volonté de ceux qui veulent le gouverner. Il ajoute que le fluor est une "lobotomie légère et commode" et que la véritable raison qui se cache derrière la fluorisation de l'eau n'a rien à voir avec la santé dentaire, encore moins celle des enfants.

L'idée d'introduire du fluor dans l'eau potable est venue de la famille Mellon, aux États-Unis, qui dirige le cartel de l'aluminium ALCOA. La lignée des Mellon est très importante. Ce sont depuis longtemps des amis intimes de la famille royale d'Angleterre et, par leur réseau, ils dictent la politique US. Les fluorines industrielles sont des agents pollueurs importants des fleuves et des rivières. Elles empoisonnent le sol, les poissons et les animaux. Comme leur traitement aurait coûté une fortune à l'industrie de l'aluminium, la famille Mellon manœuvra la situation de telle sorte que ces déchets empoisonnés deviennent non seulement un moyen discret de contrôle humain – ce qui intéresse tous les gouvernements - mais de plus une énorme source de revenus, ( avec une marge de profits de 20 000 %... pour ce qui n’est qu’un déchet industriel)

Le Dr Hardy Limeback, détenteur d'une maîtrise en sciences et d'un doctorat en biochimie, chef du Département de dentisterie préventive à l'Université de Toronto et président de l'Association canadienne pour la recherche dentaire fut, un temps, l'un des principaux promoteurs pour l'ajout du fluor dans l'eau dite potable du Canada. Pourtant, après 15 ans, il déclara brusquement avoir changé d'avis. Il a dit alors : "Les enfants de moins de 3 ans ne devraient jamais utiliser de dentifrice fluoré, ni boire de l'eau fluorée. Et, les formules des produits pour bébés ne doivent jamais être faites avec l'eau du robinet de Toronto. Jamais !"
Une étude de l'Université de Toronto a révélé que les habitants des villes dont l'eau est fluorée avaient deux fois plus de fluor dans les os des hanches que ceux des zones non fluorées. L'étude a aussi établi que le fluor change l'architecture de base des os humains. Il existe une condition débilitante nommée fluorose du squelette provoquée par l'accumulation de fluor dans les os, ce qui les rend plus fragiles. Les premiers symptômes sont la fragilisation des dents et des taches sur l'émail.

D'après le Dr Limeback, ceux qui continuent à promouvoir le fluor, se basent sur des données totalement contestables, datant de 50 ans. "Les dentistes ne sont absolument pas formés en toxicité, dit-il. Votre dentiste bien intentionné est simplement en train de suivre 50 ans de désinformation de la santé publique et des associations dentaires. Moi aussi, je l'ai fait…"
Lors d’un discours aux étudiants du Département de dentisterie de l'Université de Toronto, le Dr Limeback leur a avoué que, sans le vouloir, il avait induit en erreur ses collègues et tous ses étudiants précédents. Il avait refusé pendant 15 ans de prendre connaissance des études de toxicologie qui sont pourtant à la disposition de tout le monde. "Empoisonner nos enfants était bien la dernière chose à laquelle j'aurais pensé, a-t-il déclaré. La vérité fut une pilule amère à avaler, mais je l'ai avalée".

Depuis, bien que le plus grand défenseur du fluor ait maintenant condamné son utilisation, les associations dentaires des États-Unis et du Canada, les organisations pour la santé publique, avec celles du Royaume-Uni et de partout ailleurs, continuent à dire aux peuples "que le fluor est bon pour eux". Evidemment, ces organisations appartiennent toutes à l’oligarchie des gouvernants. Leurs hommes en place dans les administrations médicales et les recherches scientifiques assènent aux médecins et aux dentistes cette fausse vérité qu'ils sont tenus de croire. À leur tour, ces derniers en informent leurs patients la main sur le cœur (sans rien vérifier), et les médias se contentent de suivre la ligne officielle disséminant l’affreux mensonge comme des perroquets. Actuellement, avec l’ère de l’Internet, quelqu’un qui ne sait pas est quelqu’un qui ne veut pas savoir, donc qui s’en fout !

Pour l’eau du robinet, si vous n’êtes pas sûr de son "honnêteté", procurez-vous un appareil à osmose inverse ; il y en a à tous les prix - cela dépend de la surface de la membrane TFC, donc de sa capacité de production journalière, et des options d’accessoires.

Mais comment alerter tous ces gens qui sont intoxiqués au fluor depuis des années, donc soumis à l’autorité et ayant perdu tout sens critique ? Et qui de plus optent allègrement pour les dentifrices BI-fluorés et même TRI-fluorés – donc meilleurs !!! Mais vous, surtout pour vos enfants, s’il y a encore des tubes de dentifrice au fluor qui traînent dans votre salle de bain, jetez-les, et procurez-vous un dentifrice inoffensif – ce ne sont pas les marques qui manquent – consultez les boutiques diététiques. Il y en a aussi en pharmacie, mais très souvent, l’absence de fluor est compensée par la présence d’autres additifs toxiques.
Alors… gaffe aux étiquettes écrites en tout petit !

LES CONCENTRATIONS EN FLUOR DES EAUX MINERALES

Avertissement

Il est préférable de ne pas consommer comme unique boisson des eaux à teneur en fluor supérieure à 0,6 mg/l. Au bébé, on ne donnera pas d’eau à teneur supérieure à 0,2 mg/l, et 0,3 mg/l.

Teneurs hors normes :

ST-YORRE 8,9 – SAIL -LES-BAINS 6,5 - VICHY CELESTINS 6,1 - PAROT 3,7 -
ST-ALBAN CESAR 3,4 - OREE DU BOIS 2,8 - CHATEAUNEUF 2,7 - ST-ALBAN ANTONIN 2,7 - ST-AMAND VAUBAN 2,5 - WATTWILLER 2,4 - CHATELDON 2,2 - CLOS DE L’ABBAYE 2,1 - FONFORT 2,0 - QUEZAC 2,0 - DAX 1,9 - SOULTZMATT 1,9 - ST-CHRISTOPHE 1,9 - BADOIT 1,8 - MIERS-ALVIGNAC 1,8 - VALS-VIVARAISE 1,6 - ST-DIERY 1,5 - VERNET 1,5 - ST-ANTONIN-NOBLE-VAL 1,4 - ARCENS 1,2 - CRISTALINE 1,1 - ARVIE 1,0 - VERNIERE 1,0 - REINE DES BASALTES 0.9 - STE-MARGUERITE 0.9 - ROZANA 0.7 - VALS ST-JEAN 0.7

Teneur tolérable pour adultes :

PUITS St-GEORGES 0.6 - AMELIE-LA-REINE 0.5 - SALVETAT 0.5 - AUVERGNE 0.4 - HEPAR 0.4 - DIDIER 0.4 - ABATILLES 0.3 - CONTREX 0.3 - VENTADOUR 0.3 - VITTEL 0.3 - CHANTEMERLE 0.3 -
Teneurs tolérables pour bébés :
AVENE 0.2 - AIZAC 0.2 - CHAMBON 0.2 - HYDROXYDASE 0.2 - VOLVIC 0.2 -
ALET 0.2 - PLANCOET 0.2 - PROPIAC 0.2 - OREZZA 0.1 - EVIAN 0.1 - LUCHON 0.07- PERRIER 0.07 - THONON 0.07 - CELTIC 0.05 - DIDIER PLATE 0.05 - MONT-ROUCOUS 0.05 - NESTLE PURE LIFE Source des Acacias 0.05 - ST-MARTIAL - 0.03OGEU 0.09.

Paru dans le Contr'Infos n° 25 du mois de juillet 2015

 

 

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brigitendress - dans NATUROPATHIE
29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 10:13

tiré de: http://www.le-monde-du-guerisseur.com

Le lait a sans doute été consommé très tôt par l'homme.
A partir de quelle période précisément? Et de quel lait s'agissait-il?
Une équipe de chercheurs britanniques, dirigées par Richard Evershed, a récemment détecté des traces de lait ou de fromage sur des tessons de céramiques, datant de plus de 6 000 ans. Ce qui ne veut pas dire qu'il s'agissait de lait de vache.
en France, l'élevage de bovins remonte à  5 000 ans et la consommation abondante de lait animal à 60 ans environ; la grande campagne de Pierre Mendès France a contribué à favoriser cette mauvaise habitude.
Pourtant aucun animal sauvage ne se nourrit du lait d'un autre animal mammifère et ne continue de boire du lait, arrivé à l'âge adulte.

Aujourd'hui les bovins sont SUR vaccinés et SUR antibiotiqués! Vous les voyez dans les champs comme autrefois? Aujourd'hui le lait de vache ne contient plus de calcium, mais beaucoup de vaccins et d'antibiotique que les buveurs de ce lait ingèrent dans leurs propres organismes !!!!!

Le calcium du lait de vache était le fait de l'herbage frais mangé par ce bovin dans le champs !!!!


L'homme "dit" civilisé a donc perdu cet instinct profond, garant de son équilibre et de son intérêt vital.
Chaque individu est différent, réagissant à sa manière, suivant son hérédité; pourtant,lors de la consommation de laitage a&nimal, c'est un effort considérable qu'il demande à son foie, surtout lorsqu'il souffre de pathologies en"ites" comme rhinites, sinusites, otites,laryngites, trachéites, tendinites, conjonctivites, mastoidites, méningites,bronchites, pleurites... pour se transformer ... SI LA CAUSE n'a pas été traitée et stopper en "oses" comme arthrose, artériosclérose, tuberculose, cancérose... ou en maladies sourdes, encore plus dangereuses: kystes, polypes, mastoses, fibromes, indurations, affaiblissement du système de défenses immunitaires et puis... en toutes ces formes de maladies qui encombrent chaque jour les cabinets de médecins et de naturopathes guérisseurs : eczéma, asthme, croûtes de lait, vomissement, diarrhées chroniques, constipation, nervosité, angines, migraines...

Personnellement, JCC a remarqué au travers de ses consultations que les grands OSTEOPOROSIQUES, ARTHROSIQUES et SPASMOPHILES, sont, pour la plupart de grands consommateurs de lait de vache ou dérivés, yaourts et fromages blancs.

Sachant qu'une seule goutte de lait, même cachée dans un aliment suffit à dérégler le processus du métabolisme de certains individus, il y a de quoi se poser des questions. il est alors difficile au thérapeute d'être pris au sérieux lorsqu'il demande de réduire ou de supprimer le lait animal qui fait partie de la vie intégrante de chaque citoyens.
La question qui revient toujours: "Mais alors, où vais-je trouver mon calcium?"
Le lait de jument existe, le lait de chèvre également est plus léger et serait mieux toléré par le foie mais ça reste être des laits animaux.
L'idéal serait de boire du lait d'orge ou d'amandes, de riz de coco, de sésame ou encore de noisettes.
Attention pour les bébés et jeunes enfants ils ont besoin de lait!
Seul l'adulte s'intoxique avec le lait de vache !!
Le bébé a besoin de lait maternisé et surtout du lait de sa propre maman, si possible!
Des laits sans lactose et 100% biologiques viennent de sortir sur le marché début 2008 pour les bébés allergiques: asthme eczéma ou crouttes de lait; il s'agit de MILKAMAND, DIE MILK, LACTMANDE, MILL MICK. A voir en magasin de diététique ou en pharmacie.

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- dans NATUROPATHIE
29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 09:47

Des chercheurs canadiens ont montré que l'un des composés du safran, la crocine, qui donne l'arôme corsé, agit contre la neuro-inflammation en cas de sclérose en plaques.

(source : journal of immunology)

 

 

Cette substance  supprime l'inflammation qui conduit à la démyélinisation.Le docteur Chris Power de l'université d'Alberta résume les résultats :

"Nous avons constaté que ce composé de safran, la crocine, exerce un effet protecteur dans des cultures cellulaires du cerveau et d'autres modèles de la SEP.

La crocine empêche les dommages aux cellules qui fabriquent la myéline, qui entoure les nerfs dans le cerveau".

Les chercheurs ne connaissent pas (ou pas encore) le mécanisme responsable de ces effets.

Patients, victimes de SEP,  vous reprendrez bien un peu de paella ???

LE CHLORURE DE MAGNESIUM, un remède miracle méconnu, agit, aussi lui sur la sclérose en plaques.

Très souvent, la prise de chlorure de magnésium ou de delbiase permet une meilleure stabilité sur les jambes, une diminution des troubles oculaires et supprime la parésie vésicale, à l'origine des troubles de la miction.

Essayez la cure de DELBIASE, à raison de deux, puis quatre comprimés par jour.

J'aime aussi supplémenter ce traitement naturel par de la vitamine D + Phosphore.

-LE  POTASSIUM : est utile à la transmission de l'influx nerveux; indispensable à la régulation métabolique du sodium; utile à la régulation du couple acido-basique, utile au bon fonctionnement neuromusculaire; aide à soulager les contractures musculaires douloureuses; est utile aussi pour réguler le rythme cardiaque et pour rééquilibrer la tension artérielle.

Le potassium est un métal alcalin qui joue un rôle important dans l'équilibre acido-basique du corps humain et dans l'équilibre des fluides. Les cellules de l'organisme baignent dans un liquide, appelé liquide interstitiel, qui est plutot riche en ions sodium (Na+) A l'intérieur des cellules c'est l'ion potassium (K+)qui est le plus abondant. La membrane des cellules présente une perméabilité sélective vis-à-vis de ces deux ions. J'ai eu la chance de faire une école de naturopathie très sérieuse, et j'ai appris les bienfaits du sodium/ potassium.

La collaboration entre le sodium et le potassium est étroite:

le potassium controle le taux des fluides et le ph à l'intérieur de la cellule, tandis que le sodium fait la meme chose mais à l'extérieur de la cellule.

Le potassium est essentiel à la transmission des impulssions nerveuses d'une part,  et à la contraction musculaire d'autre part (y compris celle du muscle cardiaque); les variations de concentration des ions étant à l'origine du courant électrique au niveau des membranes cellulaires.

Le potassium favorise de nombreuses réactions enzymatiques, et de ce fait, participe à la synthèse des protéines et au métabolisme des glucides.

Enfin, le potassium participe au bon fonctionnement des reins et des glandes surrénales.

2 gélules par jour à prendre chaque matin avec un verre d'eau.

L' EAP CALCIQUE : c'est un neurotransmetteur qui est utilisé en cas de maladies auto-immunes. Il est utile pour combattre les immuno-agressions, pour prévenir les fuites énergétiques, pour protéger les cellules des agressions.

on a découvert, principalement à la suite des travaux du docteur Nieper et du docteur Kousmine, qu'une substance naturelle, appelée EAP CALCIQUE (abréviation de amino éthyl phosphate de calcium) agissait comme un bouclier en protégeant les cellules humaines des immuno-agressions.

L' EAP Calcique, encore appelée vitamine Mi, se fixe sur la face externe de la membrane cellulaire et y apporte le calcium nécessaire à l'équilibre ionique.

Enfin, l'EAP calcique intervient en tant que neurotransmetteur, ce qui augmente son intérêt comme soutien nutritionnel dans les cas de SEP.

Conseils d'utilisation : 1 gélule le matin et 1 gélule le soir.

LA NUTRA MYELINE : est un acide gras essentiel pour protéger nos cellules, nourrit et préserve les gaines de myéline. Elle soutien nutritionnellement contre le volet inflammatoire de la SEP. Elle est riche en acide gamma-linolénique (AGL).

Il faut savoir que tous les nerfs qui constituent notre système nerveux ne contiennent pas automatiquement de la myéline. Ce sont les cellules de soutien et de protection des neurones , les oligodendrocytes dans le système nerveux central et les cellules de schwann dans le système nerveux périphérique qui sont à l'origine de la formation de la myéline.

La dysmyélinisation est l'atteinte de cette myéline et elle s'observe dans de nombreuses affections neurologiques congénitales ou acquises. La sclérose en plaques et la polyradiculonévrite qui est l'inflammation des racines des nerfs, issus de la moelle épinière en sont des exemples.

Ce produit se présente sous forme de capsules d'huiles. Il est recommandé d'avaler 3 capsules par jour.

Il faut aussi  maintenir l'intégrité de la paroi intestinale et en réguler sa perméabilité, ce qui est très important dans les cas des SEP !

LA VITAMINE D + PHOSPHORE : En avançant dans l'age, tout humain manque de vitamine D. elle est essentielle pour fixer le calcium et maintenir os et dents en bonne santé ! Elle est utile en période de grossesse, d'allaitement ou de croissance, très utile quand on a un cancer surtout celui du colon, quand on a la maladie de Parkinson ou d'Alzheimer. Elle a une action positive contre l'ostéoporose et les risques de fractures.

A tout cela, je rajoute l'algue AFA du lac KLAMATH en Orégon, qu'on trouve dans les magasins BIO.

 

 

 

 

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brigitendress - dans NATUROPATHIE
6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 09:01

Bonjour,
Je reçois ce mail d'un de mes fidèles abonnés, et l'info est très intéressante !
Je vous fais partager :

un article sur les sulfites dans le cadre de la polypose
bertrand
Bonjour,

j'ai particulierement apprecié votre blog, et l'article que vous avez ecrit sur les polypes ou vous parlez des sulfites. J'ai moi même écrit un article de fond sur les sulfites dans
l'alimentation et les médicaments. Il peux être interressant pour vos lecteurs qui souhaitent en savoir d'avantage? Vous pouvez le citer dans votre article si vous le souhaitez. Il est disponible
ici : http://vaincrelapolypose.wordpress.com/2011/07/27/les-sulfites/

Cordialement, Bertrand.

VAINCRE la polypose nasale ou naso sinusienne (PNS)
3 années d’expérience partagées pour vous aider à retrouver une vie normale.
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brigitendress - dans NATUROPATHIE
11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 11:02

Frédéric Poncet : Pensez-vous que les thérapies alternatives pourront être un jour définitivement reconnues ?

Jean-Pierre Perraud : Pour vous répondre, j’aimerai vous citer une phrase de Pierre Daverat qui dit : « Pour être reconnu il faut être connu ! » Vous savez les pouvoirs publics — du moins en France — maintiennent les thérapies alternatives dans le camp de la clandestinité. Mais est-ce là le vrai débat ? Doit-on attendre de l’Etat une quelconque reconnaissance pour quelque chose qu’il a toujours combattu ? Bien sûr que non !

Frédéric Poncet : Alors quel est l’avenir des thérapies non conventionnelles ?

Jean-Pierre Perraud : Eh bien, ce qui me semble beaucoup plus intéressant est de savoir quel est aujourd’hui l’impact des thérapies énergétiques dans l’opinion publique et si elles sont en progression. Alors, vous aurez la réponse à votre question. D’ores et déjà je peux vous dire que les thérapies énergétiques et holistiques (bien-être) sont en forte progression partout dans le monde et y compris en France. En suscitant un tel regain d’intérêt elles témoignent d’une réaction au mode de vie que nous impose la société industrielle, soucieuse de rentabilité et de scientisme. C’est le « règne de la quantité » dont parle René Guénon dans son célèbre livre Le Règne de la quantité et les signes des temps.


Frédéric Poncet : Voulez-vous dire que la consommation de masse entraîne une baisse de la qualité de la vie ?

Jean-Pierre Perraud : L’individu paie aujourd’hui le lourd tribut de cette vie artificielle, trépidante, soumise à un stress quotidien, à la pollution industrielle et à la consommation d’aliments altérés, voire dénaturés — par des insecticides, des pesticides, des manipulations génétiques ou des méthodes d’élevage industriel. On constate en effet une recrudescence des maladies allergiques, dues à des facteurs environnementaux — l’asthme, pour ne citer que lui, fait des ravages chez les enfants. Plus grave encore est l’apparition de nouvelles maladies virales (maladie de la vache folle, la tremblante du mouton, la grippe du poulet) en relation directe avec l’alimentation animale, totalement dénaturée et dont on sait aujourd’hui qu’elle a rompu avec la chaîne alimentaire naturelle. C’est ainsi que l’on a osé donner de la viande de bœuf à des ruminants. Chacun sait que l’alimentation quotidienne de la vache est le « big mac bacon », ketchup en moins.


Frédéric Poncet : Quelles sont, d’après vous, les raisons qui poussent les individus vers les thérapies alternatives ?

Jean-Pierre Perraud : Les raisons sont multiples. Tout d’abord, il faut bien admettre que l’approche globalisante holistique et bio-énergétique des thérapies alternatives — l’individu est pris dans son ensemble : corps et esprit — a la faveur croissante des patients. L’être humain est reconnu dans son individualité et son unicité psychosomatique. Outre les désordres et symptômes physiques qu’il peut rencontrer, il cherche également à résoudre ses déséquilibres psychiques et émotionnels par des thérapies alternatives actives que nous regroupons aujourd’hui en France sous le label de bio-énergétique. Ensuite de plus en plus d’individus — surtout parmi les jeunes générations — ont le souci de se responsabiliser face à la maladie. Plusieurs sondages d’opinions ont d’ailleurs confirmé ce point précis : un Français sur deux affirme avoir eu recours à un traitement alternatif qui, dans 70 % des cas, lui a permis de surmonter la maladie ou l’a guéri. De même, de nombreux médecins cherchent aujourd’hui à compléter leur formation en médecine énergétique. Et certains, s’ils ne peuvent soulager eux-mêmes leurs patients, les recommanderont à des thérapeutes alternatifs. Cela dit je tiens à préciser que ces médecines alternatives ne sont pas des thérapeutiques de substitution mais des thérapies complémentaires. En aucun cas elles ne sauraient remplacer un traitement allopathique, mais sont destinées à le compléter. Leur rôle n° 1 n’est pas de soigner certaines maladies graves ou de guérir un patient au stade terminal, mais de soulager sa douleur et d’atténuer les effets indésirables d’un traitement par trop agressif et pénible.


Frédéric Poncet : Est-ce qu’on a dressé la nomenclature complète et exhaustive des thérapies énergétiques ?

Jean-Pierre Perraud : Si l’on excepte les thérapies farfelues qui n’existent que dans la tête de leurs inventeurs, nous pouvons répondre par l’affirmative. Mais convenez qu’il serait fastidieux de les passer toutes en revue.


Frédéric Poncet. : Parlez-nous au moins des plus connues et des plus représentatives de la bio-énergétique à commencer par la phytothérapie et l’aromathérapie.

Jean-Pierre Perraud : Laissez-moi vous dire que la phytothérapie et l’aromathérapie, telles que les conçoivent les phyto-aromathérapeutes, n’ont rien à voir avec la bio-énergétique. La phytothérapie et l’aromathérapie sont utilisées le plus souvent comme des médecines allopathiques anti-symptomatiques. Vous avez mal au ventre, eh bien prenez de la camomille, alors qu’il conviendrait d’abord de dresser un bilan énergétique de la personne qui vient consulter et de chercher à comprendre pourquoi elle a mal au ventre.

Frédéric Poncet : D’où vient l’aromathérapie ?

Jean-Pierre Perraud : En ce qui concerne l’aromathérapie, on assiste depuis vingt ans à un véritable détournement du sens et de l’utilisation première des huiles essentielles. En effet, le mot aromathérapie est un néologisme qui a été inventé dans les années 30 par le célèbre chimiste français Gattefosse. Celui-ci s’était brûlé une main lors d’une expérience de laboratoire ; dans la panique, il la plongea dans le premier liquide venu, en l’occurrence un bidon d’huile de lavande. La blessure guérit en un temps record, sans laisser la moindre infection ni cicatrice. Fasciné par ces résultats spectaculaires, le chimiste entreprit d’étudier de plus près ces huiles florales et posa ainsi les principes de l’aromathérapie. Alliée à son expérience et à de multiples témoignages, sa formation scientifique lui permit de conclure à l’extraordinaire effet stimulant, à l’action curative indéniable et aux étonnantes propriétés thérapeutiques des huiles essentielles, sans oublier leurs effets bénéfiques sur le psychisme. De même au cours de la seconde guerre mondiale, un chirurgien militaire, le docteur Jean Valnet, utilisa les huiles essentielles comme antiseptiques. C’est ce même médecin qui créa en 1975 la Société française de phyto-aromathérapie, bientôt suivie par la Société européenne de phyto-aromathérapie du docteur Belaïche.


Frédéric Poncet : Les huiles essentielles sont-elles sans danger ?

Jean-Pierre Perraud : J’ai moi-même travaillé avec la faculté de pharmacie de Montpellier sur plusieurs huiles essentielles obtenues par distillation à la vapeur d’eau : essences de thym rouge, de pin sylvestre, de romarin, de persil et de girofle. Je peux affirmer aujourd’hui que l’utilisation des huiles essentielles en l’état et par voie interne représente un danger extrême. Les huiles essentielles provoquent des brûlures et des lésions des muqueuses souvent irréparables. Les nombreux accidents, dont certains mortels, dans les années 80 résultèrent d’une mauvaise utilisation, utilisation souvent mal comprise, des huiles essentielles. Par voie interne les huiles essentielles doivent faire l’objet d’une dilution au 1/100 (au minimum), être dispersées sur un vecteur adsorbant et enfin être conditionnées dans des gélules gastro-résistantes ou dans des suppositoires. Ces techniques galéniques sont d’ailleurs utilisées par l’industrie pharmaceutique et limitées à quatre ou cinq essences (thym, lavande, girofle, eucalyptus et pin). Toute autre utilisation par voie interne est à proscrire immédiatement.


Frédéric Poncet : Et l’aromathérapie ?

Jean-Pierre Perraud : L’aromathérapie est comme son nom l’indique la thérapie par les arômes. Ces derniers étant eux-mêmes le résultat de l’évaporation des principes subtils (molécules complexes : éthers, terpènes, aldéhydes, phénols, alcools…) contenus dans les huiles essentielles. Ces principes actifs très volatils seront captés par les récepteurs de l’odorat. En effet les cellules olfactives présentent la particularité de porter des terminaisons nerveuses qui se régénèrent en permanence. Lorsque les molécules volatiles se fixent sur les récepteurs des cellules ciliées, elles transmettent le message nerveux sous forme de vibrations jusqu’au cerveau. Lequel va transmettre à l’organisme, par les neurotransmetteurs, l’information propre à chaque essence. On sait aujourd’hui que certaines huiles essentielles comme la lavande, l’orange, le bigaradier, la verveine sont déstressantes et relaxantes. D’autres comme l’eucalyptus, le pin sont broncho-stimulantes. D’autres encore comme le thym, le serpolet, la sarriette et le basilic sont psychostimulantes. On sait que l’hysope, la camomille, la valériane sont hypnotiques etc. Les huiles essentielles exercent une action bio-énergétique sur nos émotions et peuvent, comme l’ont démontré de nombreuses études, améliorer notre vivacité d’esprit et nos facultés de concentration.


Frédéric Poncet : Comment peut-on les utiliser ?

Jean-Pierre Perraud : Si la plupart des huiles essentielles se prêtent à divers modes d’utilisation que chacun peut essayer chez soi, je conseille cependant les inhalations (quelques gouttes sur un mouchoir) ou diluées dans un peu d’alcool à 90° et dispersées dans un bol d’eau bouillante dont on respire les vapeurs. On trouve également dans le commerce une gamme de diffuseurs (vaporisateurs, brûleurs, diffuseurs électriques) qui libèrent dans l’atmosphère les molécules odorantes des huiles essentielles. Cette méthode est excellente pour purifier l’air ambiant et prévenir certaines maladies. Je n’oublie pas non plus les massages aux huiles essentielles diluées dans une huile végétale ou un baume. En effet l’association du toucher et des vertus curatives des essences active la circulation et lève les blocages énergétiques des masses neuro-musculaires. L’odeur procure également une sensation de bien-être. A propos des massages je veux préciser que les molécules des huiles essentielles sont si minuscules qu’elles pénètrent par les pores. L’absorption transcutanée des principes actifs des huiles essentielles est très rapide. Les molécules actives agissent non seulement sur la peau, mais également sur la circulation sanguine et sur toutes les fonctions organiques, y compris les fonctions cérébrales.


Frédéric Poncet : Quelles différences faites-vous entre la phytothérapie allopathique et phytothérapie énergétique ?

Jean-Pierre Perraud : La phytothérapie exploite les vertus thérapeutiques des plantes pour rétablir et maintenir l’état de santé de l’organisme en lui assurant un équilibre optimal. Le rôle du phytothérapeute allopathe est de sélectionner parmi l’univers végétal (plantes, fleurs, herbes et arbres) les constituants qui présentent des propriétés curatives susceptibles de traiter les symptômes. Le phytothérapeute bio-énergéticien, fidèle en cela aux principes holistiques de la bio-énergétique, estime que chaque individu recèle un capital vital ou une force vitale, qui agit en permanence pour maintenir le corps, l’esprit et le mental en état d’équilibre et de santé. Il arrive que cette force bio-énergétique se trouve affaiblie par des facteurs exogènes (extérieurs) : stress, pollution, mauvaise alimentation et c’est alors que la maladie s’installe, tout d’abord de manière réactionnelle (symptômes) et puis à la fin franchement lésionnelle. Le bio-énergéticien phytothérapeute interprète les symptômes comme un signal d’alarme de l’organisme, qui indique qu’il n’a plus les moyens de lutter seul contre les agents pathogènes et demande des renforts. Ce sont les plantes qui viendront alors au secours de la force bio-énergétique, non pas pour la traiter en éliminant les symptômes, mais en lui rendant son dynamisme. Par cette méthode de régénération énergétique, l’organisme se débarrasse de ses toxines et déchets, renforce ses fonctions immunitaires et retrouve l’état d’homéostasie, c’est-à-dire le parfait équilibre énergétique.


Frédéric Poncet : Quelle est l’efficacité de la phytothérapie ?

Jean-Pierre Perraud : Adaptée au traitement de presque toutes les maladies, la phytothérapie s’est avérée efficace pour guérir les affections dermatologiques, telles que l’eczéma, ou les troubles urinaires, comme la cystite, et les problèmes digestifs tels que les gastrites, les colites, la constipation. Le bio-énergéticien ne s’arrête pas à ce que vous voulez bien lui dire. Il s’attache aussi à relever vos tendances physiologiques, en observant la nature de votre peau, l’état de vos cheveux, votre expression, votre posture, votre démarche. Il vous écoutera lui exposer les raisons de votre visite et lui décrire les troubles dont vous souffrez. Cette discussion est essentielle. Vous devez avoir entièrement confiance dans le bio-énergéticien. Ainsi, il pourra vous expliquer la nature de votre dysfonctionnement énergétique et les mesures qu’il envisage pour y remédier. Outre le traitement à base de plantes médicinales, d’oligo-éléments ou de compléments alimentaires, il vous donnera des conseils d’hygiène de vie, vous recommandera des exercices physiques et des techniques de relaxation et un régime alimentaire.


Frédéric Poncet : Parmi les thérapies alternatives il y a la naturopathie. S’inscrit-elle également dans une démarche bio-énergétique ?

Jean-Pierre Perraud : Non seulement elle s’y inscrit mais je crois même pouvoir dire qu’elle a présidé à la naissance de la bio-énergétique. La naturopathie est vieille comme le monde. Elle est l’idée selon laquelle tous les remèdes sont dans la nature. Ce qui n’est pas faux. Hippocrate, à qui l’on attribue les fondements de la médecine moderne, serait plutôt le père de la naturopathie, car il fut le premier en Occident, à intégrer au système de santé les jeûnes, diètes, monocures, hydrothérapies et exercices physiques. La naturopathie, qui s’inscrit dans la tradition des médecines holistiques, fait appel aux multiples ressources que la nature met à notre disposition pour apaiser nos maux et soigner le corps et l’esprit.


Frédéric Poncet : On dit que c’est le biologiste Pierre Marchesseau qui a inventé le concept de naturopathie ?

Jean-Pierre Perraud : C’est exact. Le biologiste Pierre Marchesseau, dans les années 1930-35, a été le premier à employer le mot naturopathie. Son idée maîtresse, toujours d’actualité, participe d’un grand bon sens : la naturopathie exploite les ressources de la nature pour aider l’organisme à se guérir lui-même. Elle repose sur trois grands concepts. D’abord, le concept de la force vitale. Le corps peut lutter contre la maladie et l’éradiquer car il recèle une capacité naturelle de guérison qui lui permet de compenser les dérèglements fonctionnels pour retrouver son équilibre. Pour le naturopathe, la santé ne se limite pas à l’absence de maladie, mais correspond à un état de bien-être général. Ensuite le concept de la maladie, phénomène réactionnel naturel. Tous les organismes vivants sont sujets à la maladie dès qu’une perturbation intervient dans le schéma de fonctionnement de l’organisme. De multiples facteurs endogènes et exogènes menacent de bouleverser l’équilibre biochimique et fonctionnel : mauvaise alimentation et mauvaise élimination des toxines, traumatismes, agents pathogènes héréditaires, pensées négatives, substances inhibitrices, pollution, etc. Le rôle du naturopathe est d’identifier les facteurs responsables de la maladie et d’aider la force vitale et bio-énergétique à les éliminer. Enfin le concept du symptôme en tant que sonnette d’alarme. La naturopathie considère le symptôme comme un message de la force vitale, qui signale qu’elle combat la maladie. Il s’agit d’un phénomène normal et naturel, témoin de la capacité de l’organisme à réagir. Par exemple supprimer les symptômes d’une grippe revient à empêcher le corps de se défendre seul, donc à l’affaiblir. Ce type d’affection aiguë s’inscrit dans un processus naturel et constitue le baromètre de la force vitale. Les naturopathes estiment que les maladies infantiles (oreillons, varicelle) permettent de renforcer le système immunitaire, car un organisme qui aura repoussé très tôt les attaques des maladies sera apte à se défendre contre toute agression. A cet égard, pour les naturopathes comme les homéopathes, la vaccination est une aberration car, au lieu de stimuler les défenses, elle accoutume l’organisme à un virus. Le traitement le plus efficace est préventif et, une fois la maladie installée, on renforcera durablement les fonctions immunitaires par des moyens naturels. Cette approche limite les effets secondaires et exclut pratiquement toute complication. De même, les naturopathes ont constaté qu’en laissant les rhumes et les grippes suivre leur cours naturel, sans intervenir avec des substances inhibitrices, on réduisait la réceptivité des patients aux maladies hivernales, et, surtout, on prévenait les maladies dégénératives, telles que l’arthrose et l’arthrite.

Tous les organismes vivants sont sujets à la maladie dès qu’une perturbation intervient dans le schéma de fonctionnement de l’organisme. De multiples facteurs endogènes et exogènes menacent de bouleverser l’équilibre biochimique et fonctionnel : mauvaise alimentation et mauvaise élimination des toxines, traumatismes, agents pathogènes héréditaires, pensées négatives, substances inhibitrices, pollution, etc.

 

Frédéric Poncet : Les naturopathes préconisent-ils l’utilisation de remèdes spécifiques propres à la naturopathie ?

Jean-Pierre Perraud : Le traitement naturopathique vise d’abord à stimuler et à renforcer les capacités curatives inhérentes à tout organisme. Il ne fait intervenir que des substances naturelles à l’état pur (aliments complets, eau, soleil, air pur) et n’impose au corps et à l’esprit que des exercices de relaxation énergétique. Le naturopathe traite chacun comme un cas particulier et cherche moins à mettre un nom sur sa maladie qu’à en comprendre les origines, à la lumière des particularismes biochimiques et physiologiques du patient, afin d’assurer un rétablissement durable. En tant que thérapie globalisante et bio-énergétique, la naturopathie conçoit l’être humain comme une entité, dont la santé repose sur l’équilibre de trois facteurs : la structure du corps, les fonctions organiques et le psychisme. Une charpente osseuse stable et mobile, soutenue par des muscles, des tendons et des ligaments en bon état et maintenue par une posture correcte, est le garant de l’équilibre structural. Toute perturbation à ce niveau peut se répercuter sur le système nerveux et les fonctions organiques.


Frédéric Poncet : Les naturopathes ont-ils recours, parfois, à la phytothérapie, aux compléments alimentaires et aux oligo-éléments ?

Jean-Pierre Perraud : Les naturopathes fondent leur pratique sur la « loi de guérison », selon laquelle le processus de guérison évacue la maladie de l’intérieur vers l’extérieur et du haut vers le bas, les symptômes disparaissent dans l’ordre inverse de leur apparition. Il leur arrive, assez fréquemment d’ailleurs, de faire appel à des complexes nutritionnels (compléments alimentaires) à des plantes médicinales et à des oligo-éléments afin d’accélérer le processus d’autoguérison. Les naturopathes retiendront surtout les complexes facilitant l’élimination. Rejoignant les phytothérapeutes, les naturopathes considèrent que tout humain est en suspension dans l’élément liquide. Toutes nos cellules, en effet, baignent dans différents liquides humoraux constitués par le sang (5 litres), la lymphe (10 litres) et le sérum extracellulaire (20 litres). Si l’on ajoute à cela l’eau que renferme le tissu organique, c’est près de 80 % de l’être humain qui est liquide et seulement 20 % solide.


Frédéric Poncet : Et le problème de l’élimination ?

Jean-Pierre Perraud : La phytothérapie est, avant tout, une médecine de l’élimination. L’on est frappé de voir le nombre considérable de plantes diurétiques et dépuratives inscrites à la pharmacopée. Les anciens avaient bien compris qu’un grand nombre de nos maladies, dans leur forme initiale, résultent d’une saturation métabolique de l’organisme, en déchets de toutes sortes : cristaux, oxalates, acides, graisses et autres résidus toxiques. Diabète, cholestérol, urée, acide urique, constipation, troubles hépatiques, mauvaise circulation, obésité troubles du sommeil, etc. sont, le plus souvent, la conséquence de nos erreurs alimentaires et partant d’un encrassement chronique de notre organisme. Pour éliminer les résidus toxiques qui viennent encombrer et saturer journellement notre organisme, l’être humain fait appel à la fonction émonctorielle. Telle une station d’épuration qui filtre les milliers de litres d’eau rendues potables et consommées chaque jour par les citadins, notre organisme — par l’intermédiaire des grands émonctoires que sont les reins, les glandes sudoripares, les poumons, la peau, le foie, la vésicule biliaire et les intestins — élimine avec l’urine, la sueur, le gaz carbonique, les sels biliaires et les matières fécales, les déchets et autres toxines accumulés. Il arrive, pour diverses raisons, qui tiennent le plus souvent à une mauvaise hygiène de vie — alimentation trop riche en viande, graisse, sucre, amidon, alcool, excitants nerveux, vie trop sédentaire mais aussi multiples intoxications voire empoisonnements chroniques, souvent insidieux (pollution industrielle, pesticides, engrais chimiques, antibiothérapie massive imposés par la société moderne) — que notre organisme s’encrasse. Il s’ensuit des manifestations réactionnelles plus ou moins violentes, signes annonciateurs que l’organisme est saturé et que les grands émonctoires, (les reins, les poumons, les intestins et la peau) parce que débordés, ne peuvent plus remplir leur fonction éliminatoire. La santé est alors menacée ! Il faut « dépurer » et éliminer !


Frédéric Poncet : La naturopathie propose-t-elle des cures spécifiques de désintoxication et d’élimination ?


Jean-Pierre Perraud : Oui bien sûr ! Les naturopathes visent dans un premier temps à stimuler la fonction émonctorielle. Ainsi en s’adressant aux reins et au foie ils envisagent, en première intention, de débarrasser l’organisme de ses toxines. Les reins sont situés sous le foie pour le rein droit et sous la rate pour le rein gauche. Le rein droit est légèrement plus bas que le rein gauche. Le rein pèse de 100 à 150 grammes pour une longueur de 8 à 12 cm, une épaisseur de 3 cm et une largeur de 4 à 6 cm. Il a la forme d’un haricot et est fixé dans une capsule graisseuse. En 24 heures 1500 litres de sang passent par les reins. De ce sang, un liquide exprimé par la pression sanguine filtre à travers le réseau capillaire ; puis ce liquide est réabsorbé et enfin transformé en urine. Cette urine, sortant des orifices des papilles rénales entre dans les calices rénaux puis dans le bassinet. Les uretères par mouvements péristaltiques, envoient l’urine dans la vessie. La contenance moyenne de ce réservoir est de 500 ml. En cas de rétention elle peut se dilater jusqu’à contenir 1 litre. Deux sphincters contrôlent la miction, l’un par réflexe l’autre par commande. L’humain adulte produit en moyenne 1,5 litre d’urine par jour. Rappelons que chaque rein est constitué d’un cortex constitué d’un million de « néphrons » munis de tubes collecteurs et d’une substance médullaire — pyramides de Malpighi — en contact avec les calices et le bassinet, réservoirs à urine. Celle-ci est un mélange complexe d’eau et de métabolites (urée, acide urique, urates, phosphates, oxalates, carbonates, toxines, molécules médicamenteuses, etc.) extrait du sang par les néphrons, collecté dans le bassinet, canalisé par l’uretère, stocké par la vessie et éliminé par l’urètre. Les reins ont pour fonction principale de débarrasser le sang des déchets et toxines qu’il contient en suspension. Cette opération de filtrage ininterrompue permet au sang de se régénérer. La quantité d’urine éliminée en 24 heures est d’environ 1 litre et demi. Les urines doivent être claires, limpides. Les colorations foncées ou troubles signalent une surcharge humorale, d’origine métabolique ou pathologique. L’on répète souvent qu’il faut boire pour éliminer. On éliminera d’autant mieux si l’eau contient des extraits végétaux dépuratifs et diurétiques.


Frédéric Poncet : Est ce que le foie à un rôle de signal d’alarme ?

Jean-Pierre Perraud : Le foie est la plaque tournante de tous les métabolismes de l’être humain. Véritable usine biologique où se produisent chaque jour plusieurs centaines de réactions physico-chimiques, nécessaires à notre vie, le foie est à ce titre un organe indispensable et irremplaçable. On ne peut pas vivre sans foie. Situé à droite dans l’abdomen sous le diaphragme, le foie peut être perçu à la palpation. Comme le rein, le foie est un filtre en relation étroite avec la circulation sanguine : 1 litre de sang le traverse par minute. A la fois fragile et résistant, le foie est capable de s’autorégénérer et de se reconstituer. C’est dans le foie que les glucides, les protides et les lipides sont en partie transformés et redistribués dans l’organisme pour ses besoins énergétiques. Le sang est amené dans le foie par l’artère hépatique. Mais plus encore c’est la veine porte qui transmet le plus de sang venu des intestins. Une fois purifié et enrichi de produits assimilables, le sang va vers le cœur par la veine cave inférieure, puis dans tout le corps. Au passage, le foie stocke des graisses, des glucides, des produits azotés, qui seront distribués au fur et à mesure des besoins. Le foie neutralise les toxines, les poisons, les virus, et les rejette sous forme de bile par la vésicule. Rappelons toutefois que la bile n’est pas seulement un ramassis de déchets puisqu’elle contribue à l’équilibre acido-basique par son action d’alcalinisation, elle émulsionne les graisses et lubrifie les intestins, de plus, elle est antiseptique. Quand se produit une rétention de bile pour un quelconque motif, elle passe directement dans le sang, agissant alors comme un poison et provoquant un ictère (jaunisse). Un point important doit être évoqué : par un effet aspirant, la vésicule biliaire attire la mucine sécrétée par le duodénum, ce produit fluidifie la bile et régule son débit. On accuse quelquefois le mauvais fonctionnement du foie alors que l’insuffisance de sécrétion de mucine est seule en cause. Le rapport émonctoriel privilégié qui existe entre le foie, la vésicule biliaire et l’intestin est appelé cycle entéro-hépatique et biliaire. Outre les fonctions digestives que remplissent le foie et la vésicule biliaire il faut souligner le rapport étroit qui existe entre la fonction hormonale et la fonction hépato-biliaire. Œstrogènes et androgènes sont des métabolites hépato-biliaires (cholestérol). C’est ainsi que de nombreux phénomènes réactionnels tels que migraines cataméniales (pendant les règles), urticaire, bouffées de chaleur, mais aussi acné, dysménorrhées, aménorrhées, syndrome prémenstruel ou hépato-ovarien sont en relation directe avec, d’une part le foie et la vésicule biliaire, d’autre part, avec l’hypophyse, l’hypothalamus et la thyroïde. Ces derniers envoyant aux premiers par le biais de neuro-transmetteurs des messages chimiques, susceptibles de déclencher une hypo ou une hyper activité hormonale pouvant entraîner un ensemble de troubles réactionnels. Sentinelle biologique, le foie est le signal d’alarme de nos désordres métaboliques, nous prévenant que la machine se dérègle ou nous rappelant à l’ordre à chaque fois que nous commettons des excès.


Frédéric Poncet : Existe-t-il une phytothérapie spécifique des troubles hépatobiliaires ?

Jean-Pierre Perraud : Le chardon marie est utilisé en médecine occidentale dans le traitement des troubles hépato-biliaires. L’action spasmolytique, régulatrice du flux biliaire, a été prouvée scientifiquement, elle est due à de nombreux flavonoïdes présents dans la plante. Le chardon marie contient aussi deux alcaloïdes, la silymarine et la silypine, doués de propriétés antihistaminiques qui justifient son emploi dans les allergies (urticaires) et les crises d’asthme. La gentiane jaune possède des propriétés cholagogues, sédatives et hypotensives. L’artichaut quant à lui, est l’un des plus efficaces draineurs hépato-biliaires que nous connaissons. L’activité thérapeutique des feuilles d’artichaut a été prouvée dès 1931. Elle est due à une molécule la cynarine qui possède plusieurs propriétés pharmacologiques bien précises. Elle stabilise tout d’abord, le fonctionnement de la vésicule biliaire et la production de bile. Elle exerce ensuite une action régénératrice de la cellule hépatique. Elle est enfin hypocholestérolémiante et agit, de ce fait, dans la cholélithiase et l’athérosclérose.


1- Artère sans dépôts et circulation sanguine normale
2 - Artère avec dépôts et circulation sanguine diminuée
3 - Artère avec dépôts et rétrécissement de son diamètre.
La circulation sanguine est diminuée en conséquence

 

 

 

Frédéric Poncet : Et la circulation sanguine ?

Jean-Pierre Perraud : Dans l’organisme le sang circule à raison de 5 litres à la minute. La lymphe à raison de 1 litre par 24 heures. Quant au liquide extra-cellulaire, il ne subit que de très faibles mouvements. Il est à peu près certain aujourd’hui qu’un grand nombre de maladies résultent d’une mauvaise élimination des déchets et toxines accumulés dans le sang et la lymphe. Et il y a bien un seuil de saturation. Lorsque ce seuil est dépassé et que l’organisme ne peut plus réagir tout seul, il faut l’aider en activant tout d’abord la fonction émonctorielle, en calmant ensuite le système neuro-hormonal (sympathique et cortico-surrénalien) et enfin en réduisant l’apport alimentaire. En effet, le sang n’échappe pas non plus à notre mode et à notre hygiène de vie. Ainsi les gros mangeurs, buveurs et fumeurs, les sédentaires sont-ils en priorité exposés aux troubles circulatoires. Une bonne circulation du sang dépend tout d’abord de la qualité du sang. Sachons que celui-ci, dans son déplacement, doit parcourir, comme le rappelle le docteur Salmonoff, sept milliards de minuscules vaisseaux sanguins, soit plus de 100 000 km de canalisations pour irriguer 120 hectares de tissus. Le sang "charrie" au cours de sa circulation les molécules les plus diverses. Certaines de ces molécules — mauvais cholestérol — viennent littéralement épaissir le sang — hémogliase et agrégation plaquettaire —, ralentir sa vitesse et déposer des résidus toxiques, véritables plaques, principalement sur les parois internes des artères et des grosses veines. Ceci provoque leur induration et leur sclérose, avec les risques que l’on connaît. C’est la redoutable artériosclérose des diabétiques, des gros mangeurs, buveurs et grands fumeurs.


Frédéric Poncet : Est ce qu’on peut classer la peau dans la famille des émonctoires ?


Jean-Pierre Perraud : La peau représente l’organe primitif de l’élimination. Elle est le reflet de notre bon ou mauvais état organique. A sa surface peuvent apparaître toutes sortes de décharges résiduelles sueurs, sébum, sels, toxines, bactéries, débris cellulaires, sang, lymphe, pus. Lorsque les surcharges ou toxines à éliminer sont trop importantes, des éruptions cutanées (vésicules, papules, rougeurs) peuvent apparaître et témoignent des mécanismes d’auto-défense de l’organisme. En outre, la peau est en relation directe avec le système neuro-végétatif. Il suffit de rougir pour le constater. Une trop grande excitabilité de ce système (hyper sensibilité, émotivité) suffit à déclencher des réactions de type allergique. En effet, la moindre excitation cutanée (piqûres, froid, chaleur, pression) est directement transmise par les fibres nerveuses du para-sympathique au bulbe et au diencéphale. En retour, un influx nerveux, par le biais de neuro-transmetteurs, part de l’hypothalamus et par l’orthosympathique gagne le système endocrinien et vasculaire et partant, touche l’ensemble des organes. L’étroite dépendance de la peau et des muqueuses avec les systèmes neuro-endocriniens et vasculaires explique certains rushs cutanés, prurits, dermatoses atopiques et autres toux nerveuses d’origine allergiques. La libération excessive d’histamine dans le sang, déclenchant immédiatement des phénomène réactionnels siégeant de préférence à la surface de la peau ou des muqueuses.


Frédéric Poncet : Quelles plantes médicinales sont recommandées pour les problèmes de peau ?


Jean-Pierre Perraud : La bardane par exemple. Sa racine possède des propriétés antibactériennes, antifongiques et dépuratives qui justifient son utilisation dans le traitement des dermatoses infectieuses, mais aussi dans celui de l’eczéma, dartres et autres allergies cutanées. La bardane possède également des propriétés hypoglycémiantes qui la rendent utile comme adjuvant dans le traitement du diabète. Le plantain quant à lui, possède de réelles propriétés antihistaminiques, anti-inflammatoires et antitussives. Draineur remarquablement efficace, le Plantain associé à la Bardane, constitue une arme intéressante dans les traitements de terrain de toutes les pathologies électives de la peau et des muqueuses, allergiques ou non, mais aussi dans les dépressions du système respiratoire par libération excessive d’histamine (asthme, toux nerveuse).


Frédéric Poncet : Quel est le rôle émonctoriel de l’intestin ?

Jean-Pierre Perraud : On se souvient du mot célèbre du biologiste Pierre MARCHESSEAU : « le drame de la constipation se joue en 4 actes. Si le dernier se passe dans le côlon, les autres se situent dans le grêle, l’estomac et le premier dans la bouche. Aller à la selle deux fois par semaine, en continuant à manger 3 fois par jour, est un véritable suicide par auto-intoxication. ». Voila bien résumé tout le problème de la constipation. Celle-ci a pour origine trois causes principales : une mauvaise alimentation, un état neuro-arthritique permanent, et le manque d’exercice physique qui conduisent, en asséchant les sécrétions digestives (diminution du mucus) et en supprimant les contractions musculaires (atrophie des muscles lisses et striés) à la constipation. On a pu dire que le côlon était « l’égout » du tube digestif et que, ce faisant, il constituait l’un des 4 grands émonctoires de l’organisme. La constipation n’est pas sans effets secondaires sur l’état de santé de l’individu. On sait, en effet, que l’intestin est un véritable réservoir à microbes où (protéus, colibacilles, streptocoques, entérocoques, etc.) ne demandent qu’à proliférer et à migrer. Les cystites et colibacilloses chroniques, certaines néphrites, peuvent être provoquées par une migration des germes intestinaux. Les aliments que nous absorbons sont généralement utilisés pour répondre aux besoins énergétiques de l’organisme. Une suralimentation (viande, sucre, alcool), une vie sédentaire, le stress concourent à déstabiliser l’équilibre métabolique de l’organisme et à induire la formation de surcharges graisseuses : embonpoint, cellulite, obésité. L’obésité est caractérisée par la formation et la concentration anormale de graisse dans tous les organes et principalement sous la peau, au ventre, au cou (double menton), aux seins, bras, hanches, fesses, cuisses. L’excès de graisse peut se doubler également d’une rétention hydrique. Ce phénomène se rencontre couramment dans la cellulite. L’obésité, outre son aspect disgracieux, altère aussi la santé physique et morale de l’individu. Les personnes obèses sont facilement essoufflées au moindre effort. Les mouvements et la démarche deviennent lents, lourds et pénibles : la fatigue survient facilement. Les digestions sont difficiles après les repas, le sommeil devient un besoin impérieux, la respiration est gênée, les nuits sont agitées, le sommeil difficile. Des troubles du rythme cardiaque peuvent survenir : palpitation, tachycardie, bradycardie, crise d’asthme. Sur le plan métabolique, il n’est pas rare de voir les obèses avoir un taux de glycémie, cholestérol, urée, albumine supérieur à la normale. Les plantes de l’élimination intestinale sont surtout celles riches en fibres. Ces dernières sont destinées à rééduquer l’intestin et à améliorer la motilité et le péristaltisme du côlon, indispensables à un bon transit. Les FOS ou fructo-oligo-saccharides sont extraits des fruits comme la prune, la pomme et le raisin. La cellulose à fibres courtes présente dans le son (blé) ou dans le riz complet outre son pouvoir laxatif est aussi hypocholestérolémiante.


Frédéric Poncet : Le naturopathe a-t-il une méthode, voire une technique particulière pour établir un bilan énergétique ? et si tel est le cas, parmi les signes réactionnels révélant un désordre énergétique, quels sont les plus significatifs pour le naturopathe ?

Jean-Pierre Perraud : Je crois que les troubles digestifs, tels que gastrites, colites, constipation, et circulatoires, tels que jambes lourdes, impatience, fourmillement, hémorroïdes, sont les premiers signes annonciateurs que la machine organique s’encrasse. Chaque individu possède à sa naissance une hérédité plus ou moins marquée, qui conditionne le terrain de base propre à chaque organisme. Un mode de vie et une alimentation corrects en fonction de l’individu font évoluer favorablement ce terrain. A contrario, avec un mode de vie malsain et une alimentation excessive, toxique, carencée, les déchets digestifs et métaboliques s’accumulent, encrassent le liquide extra et intracellulaire. C’est alors que vont apparaître les manifestations réactionnelles — les symptômes — caractéristiques des premiers troubles fonctionnels. Pour établir son bilan énergétique, le naturopathe dispose de nombreuses techniques non invasives. Il utilise ainsi les méthodes classiques d’observation : l’interrogatoire, l’observation des postures, la biotypologie — classification et prédisposition des individus selon leur morphopsychologie, l’iridologie, l’analyse biochimique de la transpiration, la radiesthésie, etc.

Propos recueillis par Frédéric Poncet

 

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brigitendress - dans NATUROPATHIE
11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 10:54

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Introduction à la naturopathie par Robert Masson
     

Reconnaissons les découvertes prodigieuses de la médecine allopathique qui sauve chaque jour des vies humaines. Ici un malade en proie à un infarctus : vasodilatateurs et anti-coagulants vont le sauver. Là, un vieillard épuisé atteint de pneumonie : seuls les antibiotiques vont le maintenir à l’affection des siens. Ici encore, un enfant atteint de crétinisme que les hormones vont transformer. Cette médecine d’urgence fait des merveilles et si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer.
Toutefois, là où les choses vont un peu moins bien, ainsi que le sent confusément le public, c’est dans les maladies chroniques.

 

• Voici un enfant atteint de rhino-pharyngites à répétition tous les deux mois, tous les mois parfois.
• Chaque fois, on lui donne des antibiotiques. L’enfant est devenu fatigué, hépatique et les rhino-pharyngites continuent.
• Là, c’est une jeune femme couverte d’eczéma. Elle a utilisé des kilos de pommade mais l’eczéma persiste.
• Ici, c’est un travailleur manuel très handicapé par l’arthrose et, malgré les anti-inflammatoires modernes, le mal évolue.
Or, il existe une hygiène et une médecine naturelle nommées NATUROPATHIE qui font merveille dans les maladies chroniques.

La Naturopathie ne prétend pas se substituer à l’allopathie, mais être nécessaire dans les maladies chroniques. De plus, l’hygiène Naturopathique, en élevant à un très haut niveau la santé des hommes, permettrait si sa diffusion était assurée, une transformation de la vie humaine.
La Naturopathie est une médecine éternelle. De tout temps, les hommes se sont soignés avec les aliments, les plantes, l’eau, les applications d’argile, les bains, les manipulations, etc.
Cette médecine non violente a été représentée dans le passé par les Américains Tilden et Trall, les Allemands Schrott et Kneipp ainsi que le grand Khune qui jeta les bases de l’unité morbide, les Français Durville, Rouhet, Carton et tant d’autres.

Plus récemment, les grands vulgarisateurs de la Naturopathie furent les Américains Shelton et Jensen, l’anglais Thomson, le Portugais Colucci et le Français Marchesseau.
Les Naturopathes ont étudié en France et à l’étranger où existent encore des écoles de Naturopathie. Quoique non reconnues en France, l’hygiène et les médecines naturelles sont regardées favorablement par les allopathes et les homéopathes sincères. Et pour cause, La Naturopathie est avant tout une hygiène, un mode de vie et d’alimentation corrects, seuls moyens de maintenir la santé de l’homme sain et de restaurer celle du malade chronique.

Or, quel médecin homéopathe ou allopathe a le temps matériel d’enseigner l’hygiène de vie, ce qui nécessiterait une heure de consultation minimum ?
Quoique l’on puisse dire, il y a un triangle médical dans lequel toutes les méthodes se complètent harmonieusement :
• L’allopathie, médecine d’urgence irremplaçable.
• L’Homéopathie, médecine non-toxique, aux micro-doses régulatrices des dysfonctionnements.
• La Naturopathie, médecine des profondeurs, restauratrice de la santé par la suppression des causes (étiologies) des maladies.

La Naturopathie est une hygiène et une médecine naturelle qui considère l’être humain comme partie intégrante de l’univers et dépendant de cet univers.
Le respect et l’observance par l’homme des facteurs naturels lui apporte la santé. L’irrespect et l’inobservance des facteurs naturels se soldent par la maladie (selon les conceptions du C.E.N.A Robert MASSON).
Ces facteurs naturels sont essentiellement, mais non exclusivement :
• L’alimentation naturelle, équilibrée, digeste, individualisée.
• L’exercice physique dans la nature.
• Le sommeil.
• L a sérénité.

Ces quatre paramètres sont les piliers de la véritable santé naturelle.
Lorsque ces quatre paramètres sont intégralement respectés, la santé est quasi inaltérable et la longévité humaine atteint son optimum.

Quelles sont les origines de la Naturopathie ?
La Naturopathie commença avec l’aube des temps, instinctivement :
« Lorsque les premiers hommes jeûnèrent pour compenser les excès d’un festin, s’appliquèrent des herbes aromatiques sur une blessure infectée ou des boues chaudes sur une articulation vieillie, lorsqu’une mère mit la main sur le front d’un enfant souffrant et que l’enfant s’endormit apaisé ».

Qu’est ce que l’homéostasie ?
« L’homéostasie, c’est le maintien à leur valeur normale des différentes constantes physiologiques de l’individu (température, tonus cardio-vasculaire, composition du sang, etc.). L’homéostasie est réglée par le système nerveux végétatif et les glandes endocrines ». Selon le Garnier Delamare (Edition Maloine).
En effet, quelles que soient les fonctions de l’organisme :
• coagulation du sang,
• température corporelle,
• digestion,
• élimination (bile, matière fécale, urine, gaz expirés),
• fonction détoxinante du foie et des reins,
• immunité,
l’organisme subit sans cesse des agressions multiples :
• d’origine infectieuses (bactéries, virus).
• d’origine thermique (froid).
• d’origine psychique (stress divers).
• d’origine alimentaire (excès, carences, toxiques).
• d’origine médicamenteuse (molécules toxiques parfois nécessaires).
• d’origine générale (sédentarité, excès de flash lumineux, de bruits, champs électro-magnétiques, radioactivité artificielle).
Ces agressions multiples ne portent pas atteinte à la santé tant que l’homéostasie reste normale.

Or, cette homéostasie dépend de :
« la vitalité disponible dans l’organisme vivant »
Ce potentiel de vitalité dont dépend l’homéostasie pour réguler les grandes fonctions de la vie, je l’ai nommé :
« potentiel vital homéostaique ou PVH »
Les fonctions de l’organisme vivant et des cent mille milliards de cellules qui le constituent, dépendent du PVH.
Or, le PVH dépend lui-même des 4 grands paramètres de la santé :
L’alimentation équilibrée, naturelle, digeste, mesurée, individualisée, assurant une parfaite nutrition des cellules.
L’exercice physique dans la nature qui parfaitement modulé assure l’irrigation et l’oxygénation correctes de nos cellules.
Le sommeil en qualité et en quantité suffisante assure l’innervation parfaite de nos cellules.
La sérénité mentale ne perturbant pas les informations de nos cellules.
Lorsque ces quatre paramètres vitaux sont parfaitement respectés et observés, le PVH est optimum.
Il contrôle alors parfaitement l’immunité, c’est à dire la capacite qu’a l’organisme vivant de détruire les bactéries, les virus, les champignons microscopiques qui sont sur sa peau, ses muqueuses et même dans l’organisme et qui l’agresse en permanence ; donc parfaite destruction des champignons microscopiques, des bactéries, des virus.
Lorsque le PVH est à son optimum, il contrôle parfaitement ses métabolismes.
Lorsque le PVH contrôle parfaitement les métabolismes, il n’y a ni diabète, ni obésité, ni décalcification, ni autre maladie métabolique.
Lorsque le PVH est à son optimum, il contrôle parfaitement les éliminations, c’est à dire que les mille milliards de cellules qui meurent journellement sont parfaitement transformées et éliminées (les virus, les bactéries, les toxines) en provenance du tube digestif, notamment de l’intestin sont parfaitement détruits par le tissu lymphoïde intestinal et par le foie.

En résumé, il faut se souvenir que la santé naturelle dépend essentiellement :
• de l’alimentation,
• de l’exercice physique dans la nature,
• du sommeil
• de la sérénité mentale.

Ces quatre facteurs vitaux, assurant la santé.
Lorsque l’alimentation est nocive, raffinée à l’extrême, « chimiquée » et surtout lorsqu’elle est excessive ou indigeste, la maladie apparaît.
Lorsque le manque d ‘exercice est prolongé, la maladie apparaît.
Enfin, si l’individu est stressé chroniquement ou manque de sommeil, la maladie apparaît.

Dans ces cas, la conduite du Naturopathe consiste à :
- Rétablir les facteurs natures de santé
- Utiliser les thérapies naturelles
Phytothérapie, aromathérapie (avec beaucoup de discernement), gemmothérapie, compléments alimentaires etc.
Ces thérapies naturelles sont les leviers nécessaires car :
- Nous vivons dans un monde où il faut « faire vite ».
- Il est parfois impossible de supprimer les causes.

Exemples :
• La sédentarité de l’accidenté
• Le bruit subi par l’habitant du « bord de route »
• Le bain électromagnétique à basse fréquence et « l’incroyable » responsabilité professionnelle de certaines personnes
• Une grave hérédité alcoolique
• Les suites psychiques ou psychosomatiques d’une rupture ou d’un deuil, etc.
• D’où l’importance des thérapies naturelles qu’il serait sot de négliger, surtout lorsque les causes ne sont pas supprimables
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brigitendress - dans NATUROPATHIE
11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 10:51

Equilibre acido-basique et vie biologique

par Jean-Pierre Perraud

     

C’est en 1909 que le chimiste danois Sörensen introduit la notion de pH, dans un mémoire resté fameux et intitulé : « Etudes enzymatiques. Sur la mesure et la signification en ions hydrogène dans les processus enzymatiques ». Peu compréhensible pour les profanes, ce mémoire, écrit en langage scientifique, explique à l’aide de formules chimiques et de graphiques les caractéristiques des composants d’une solution acide ou basique (alcaline). Très en vogue pendant plus d’un siècle, ils furent plus ou moins abandonnés dans les années cinquante, c’est-à-dire après l’avènement de la chimie.

 

 

 

LE pH : UN PEU DE BIOCHIMIE

Pour les scientifiques, pH veut dire puissance d’hydrogène ou exposant d’hydrogène. Ce qui, en clair, signifie mesure de la concentration en ions d’hydrogène d’une solution et réactions biochimiques qu’ils entraînent au sein de cette solution en sachant que celle-ci peut, selon qu’elle gagne ou perd des ions d’hydrogène, évoluer vers l’acidité ou, au contraire, l’alcalinité.

pH ET BIOLOGIE
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LES MODIFICATIONS DU pH
Le Dr Kousmine explique que l’alimentation et le métabolisme tendent à provoquer dans l’organisme de grandes variations de l’acidité ou de l’alcalinité. Un régime riche en viandes sera acidifiant car les acides aminés soufrés des protides fournissent de l’acide sulfurique. De même un régime trop riche en yoghourts, surtout ceux qui contiennent de l’acidophilus bifidus, crée un terrain acide en vidant l’intestin de ses réserves alcalines. L’intestin utilise ses bicarbonates et ses hydrogénates pour neutraliser l’acidité naturelle du yaourt. La publicité outrancière de certaines multinationales alimentaires faite à la télévision pour inciter à la consommation excessive de yaourts est un véritable scandale, surtout lorsqu’elle s’adresse aux enfants qui, on le sait, ont besoin de leurs réserves alcalines pour protéger leurs dents et leur squelette.
Même chose pour les régimes trop riches en miel ou tout simplement en sucres, qui sont des aliments potentiellement acides puisqu’une partie des glucides sera transformée en acide lactique, acidificateur de terrain. En revanche, un régime trop riche en végétaux apportera au contraire un excès de bases.

LE DESEQUILIBRE ACIDO-BASIQUE DANS L’APPARITION DES MALADIES FONCTIONNELLES ET INFECTIEUSES
Force est de reconnaître aujourd’hui, en raison de nos habitudes alimentaires et du mode de vie que nous menons, que si l’équilibre acido-basique est rompu, c’est presque toujours vers l’acidification.
Le déséquilibre acido-basique, dans le fonctionnement des différents systèmes organiques de l’être humain (sang, lymphe, humeur, bouche, estomac, vésicule, intestin, peau, poumons, reins) entraîne la surcharge du terrain organique en toxines diverses. Les déchets qui s’accumulent sont soit des substances exogènes qui ont trouvé le terrain favorable à leur prolifération (microbes, parasites), soit des toxines alimentaires résiduelles qui n’ont pu être éliminées (acide urique, urée, cholestérol, plaque d’athérome).
La surcharge du terrain en déchets provoque de graves dommages à l’organisme. Les sérums et liquides organiques qui charrient les déchets s’épaississent et circulent de plus en plus difficilement. La circulation sanguine et l’irrigation des tissus se ralentissent et les échanges cellulaires s’appauvrissent. Les substances nourricières et l’oxygène actif ont de la peine à être véhiculés jusqu’à leur site d’utilisation. Outre les troubles fonctionnels qui en résultent s’ajoutent les lésions provoquées par l’agressivité des déchets. Les toxines acides ou basiques (plus rarement) irritent, enflamment et finissent par détruire les tissus. Le déséquilibre acido-basique organique entraîne chez l’être humain l’apparition de maladies ponctuelles, chroniques ou dégénératives. Si les deux premières constituent un état morbide facilement réversible (mycoses, aphtes, gastrites, colites, migraines, eczémas, cystites, sinusites), il en va tout autrement des maladies dégénératives.
Rien ne résiste aux toxines acides et à leur agressivité. Les tissus osseux, les articulations, les vertèbres sont rongés, cariés, corrodés, induisant des arthroses dégénératives.

De même l’organisme, en puisant sans cesse dans les réserves alcalines intestinales pour neutraliser les toxines acides, finit par déstabiliser la flore microbienne saprophyte intestinale. 400 germes saprophytes vivent dans l’intestin, et ce, en bonne intelligence avec l’organisme. Leur rôle est d’assurer la pérennité du système immunitaire en neutralisant les germes pathogènes. Une simple modification du pH intestinal (naturellement alcalin) vers l’acidité entraîne la prolifération de germes pathogènes avec l’apparition de maladies, hélas trop bien connues : colibacilloses, cystites, pyélonéphrites, mycoses digestives, sinusites, angines, etc.

 

« DIS-MOI CE QUE TU MANGES, JE TE DIRAI DE QUOI TU SOUFFRES ! »
Les terrains trop acides seront corrigés en supprimant les causes d’acidification. La désacidification entraînera ipso facto la disparition des troubles locaux. Ces derniers néanmoins devront faire l’objet de soins attentifs, tant internes qu’externes et ce avec les médicaments ou topiques nécessaires. Catherine Kousmine disait toujours : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai de quoi tu souffres ! » Elle prétendait avec raison que l’équilibre acido-basique passe obligatoirement par une réforme diététique complète. Elle préconisait dans un premier temps un régime faiblement protéiné et riche en végétaux : légumes verts crus et cuits, en céréales et fruits alcalins (bananes, châtaignes, fruits secs sauf l’abricot) et, bien sûr, les eaux alcalines. Progressivement, il conviendra d’introduire dans ce régime des protéines d’origine animale : fromages, œufs et, une fois ou deux par semaine, des dérivés lactés (yaourt maison ou fromage blanc). Enfin et en cas de forte acidité organique il pourra être utilisé des citrates organiques qui rechargeront les réserves alcalines.
L’alimentation préconisée par le Dr Kousmine, qui comportait des oléagineux et des huiles végétales de première pression à froid, était riche en acides gras poly-insaturés. Elle fut un véritable précurseur, dont la science confirme aujourd’hui les découvertes empiriques. Mais elle n’avait pas perçu la fragilité de ces acides gras aux radicaux libres, et le rôle important des vitamines anti-oxydantes.

GRANDS EMONCTOIRES ET EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

Les grands émonctoires (les reins, les intestins, les poumons et la peau) jouent un rôle capital dans l’équilibre acido-basique de l’être humain. Les personnes en bonne santé sont celles dont les émonctoires, à leur insu, assurent le rôle d’éliminateurs des toxines organiques. Dans l’équilibre acido-basique, le rein est l’organe qui a la fonction éliminatrice et régulatrice la plus importante. Il est le seul organe capable d’éliminer par les urines les ions H+ (anions acides) liés à des anions non volatiles et il adapte sa sécrétion pour maintenir constant le pH du plasma.
Les poumons ensuite interviennent dans la régulation de l’équilibre acido basique en apportant au sang, aux protéinates du plasma et à l’hémoglobine du gaz carbonique qui est transformé en système tampon alcalin par sa conversion biochimique en hydrogénocarbonate, acide carbonique qui maintient le pH du sang entre 7,38 et 7,43.
Les intestins participent également à l’équilibre acido-basique organique par l’élimination dans les fèces des toxines acides, des acides et sels biliaires, du cholestérol, des toxines lactiques acides.
La peau enfin joue également un rôle déterminant dans le nettoyage cellulaire par l’élimination dans la sueur de l’excès d’acide urique hautement corrosif.
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